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Robert d orleans daguerreotype
N°2683

C'est un membre de la Maison d'Orléans et un militaire français.
Second fils de Ferdinand-Philippe d'Orléans (1810-1842), duc d'Orléans et prince royal de France, et de son épouse la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin (1814-1858), le duc Robert de Chartres a pour frère Philippe d'Orléans (1838-1894), comte de Paris et prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de « Philippe VII ».

« Famille de Chartres. Portrait d homme assis,
cravate Lavalliere blanche. »
Non identifie
L image ovale visible fait 9,4 / 7,3 cm.
L epreuve est un daguerreotype sur metal argente
Tres propre de conservation
Presente dans son emboitage ancien facon ecaille
15,3 / 13 cm d exterieur vers 1850
Sous verre encadrement ancien d origine.
Les contrastes reels sont meilleurs que ceux visibles en ligne (trop pale)
tres legere oxydation.
Les rayures sont pour une grande partie des reflets du verre

Le reflet rouge est du au flash, il n existe pas !
Format exterieur du cadre : 15,8 / 14,2 cm
Le daguerréotype est un procédé photographique mis au point par Louis Daguerre. À la différence des photographies modernes, il s'agit d'une image sans négatif, exposée directement sur une surface en argent polie comme un miroir.
Le daguerréotype n'est pas le premier procédé photographique, mais les images des procédés antérieurs avaient tendance à disparaître rapidement une fois exposées à la lumière. Le procédé photographique des daguerréotypes est ainsi l'un des premiers à enregistrer et à afficher une image de façon permanente et il est donc devenu le premier procédé photographique utilisé commercialement.
Daguerréotype du général suisse Guillaume-Henri Dufour (1850)
Le terme daguerréotype provient du nom de son inventeur, l'artiste et décorateur français Daguerre, qui découvre ce procédé en 1835. Après des années de perfectionnement, il présente sa découverte à l'Académie française des sciences le 9 janvier 1839.
Le brevet de Daguerre est acquis par le gouvernement français qui, le 19 août 1839, annonce l'invention comme étant un « don au monde ».
Le daguerréotype est un procédé uniquement positif ne permettant aucune reproduction de l'image. Il est constitué d'une plaque, généralement en cuivre, recouverte d'une couche d'argent. Cette plaque est sensibilisée à la lumière en l'exposant à des vapeurs d'iode qui, en se combinant à l'argent, produisent de l'iodure d'argent photosensible. Lorsqu'elle est exposée à la lumière, la plaque enregistre une image invisible, dite « image latente ». Le temps d'exposition est d'environ vingt à trente minutes, beaucoup moins que les méthodes précédentes qui nécessitaient plusieurs heures d'exposition.
Le développement de l'image est effectué en plaçant la plaque exposée au-dessus d'un récipient de mercure légèrement chauffé (75 °C). La vapeur du mercure se condense sur la plaque et se combine à l'iodure d'argent en formant un amalgame uniquement aux endroits où la lumière a agi proportionnellement à l'intensité de celle-ci. L'image ainsi produite est très fragile et peut être enlevée en chauffant la plaque, ce qui produit l'évaporation du mercure de l'amalgame.
L'opération suivante consiste à fixer l'image, c'est-à-dire à la rendre permanente, en plongeant la plaque dans une solution d'hyposulfite de soude, dont l'action avait été découverte plus tôt par Daguerre et Nicéphore Niepce. L'image produite par cette méthode est si fragile qu'elle ne supporte pas la plus légère manipulation, et doit être protégée contre tout contact.
La daguerréotypie se répandit rapidement, excepté en Angleterre, où Daguerre avait secrètement fait breveter son procédé avant de le vendre au gouvernement français. Au début des années 1840, l'invention fut aussitôt présentée aux artistes des États-Unis par Samuel Morse, l'inventeur du télégraphe. Rapidement, un exubérant marché de portraits vit le jour, souvent par le travail d'artistes ambulants qui se déplaçaient de ville en ville.
Le daguerréotype ne fut employé que pendant environ dix ans, car il a été rattrapé par d'autres procédés :
l'ambrotype, présenté en 1854, une image positive sur verre, avec un fond noir ;
le ferrotype, une image sur étain traité chimiquement ;
la photographie à l'albumine, une photographie sur papier produit à partir de grands négatifs de verre.
Le déclin rapide de la photographie par daguerréotype était inévitable. Le processus était complexe, nécessitait beaucoup de travail et impliquait de nombreuses étapes, ce qui rendait les daguerréotypes chers et peu accessibles au grand public. En outre, l'exposition typique était longue, exigeant de rester immobile et de tenir la pose pendant tout ce temps. Enfin, l'inconvénient principal était peut-être l'absence de négatifs qui empêchait toute reproduction de l'image.
Toutefois, à la différence des photographies sur film et sur papiers, un daguerréotype peut durer pour toujours, lorsqu'il est convenablement protégé. Aujourd'hui, les daguerréotypes sont des articles de collection très recherchés. Certains, les daguerréotypes produits par Southworth & Hawes, de Boston, et George S. Cook, de Charleston, sont considérés comme des chefs-d'œuvre de l'art de la photographie.
(Aucune restriction de circulation dans la communaute europeenne n est a prevoir.
Pour les pays hors CEE, au dela d un certain montant il faut prevoir un accord amiable, a frais partages pas exemple, et recourir a un transitaire agree aupres des douanes et des musees nationaux pour effectuer les demarches administratives requises.!
Cette photographie n a pas les caracteristiques requises pour entrer dans les criteres de patrimoine ou bien culturel interdit de sortie du territoire francais)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Robert d'Orléans, duc de Chartres, est né à Paris le 9 novembre 1840 et est mort au château de Saint-Firmin le 5 décembre 1910. C'est un membre de la Maison d'Orléans et un militaire français.
Second fils de Ferdinand-Philippe d'Orléans (1810-1842), duc d'Orléans et prince royal de France, et de son épouse la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin (1814-1858), le duc Robert de Chartres a pour frère Philippe d'Orléans (1838-1894), comte de Paris et prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de « Philippe VII ».
Le 11 juin 1863, il épouse, à Kingston, sa cousine la princesse Françoise d'Orléans (1844-1925), elle-même fille de François d'Orléans (1818-1900), prince de Joinville, et de son épouse la princesse Françoise du Brésil (1824-1898).
De cette union sont nés 5 enfants :
Marie d'Orléans (1865-1909), qui épouse, en 1885, le prince Valdemar de Danemark (1858-1939), fils du roi Christian IX de Danemark (1818-1906).
Robert d'Orléans (1866-1885).
Henri d'Orléans (1867-1901).
Marguerite d'Orléans (1869-1940), qui épouse, en 1896, Marie-Armand-Patrice de Mac-Mahon (1855-1927), duc de Magenta et fils du président de la République Patrice de Mac-Mahon (1808-1893).
Jean d'Orléans (1874-1940), « duc de Guise » et prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de « Jean III », qui épouse, en 1899, sa cousine germaine Isabelle d'Orléans (1878-1961), fille du omte de Paris.
Biographie
La duchesse d'Orléans tenant son fils, Philippe, comte de Paris.
Né en 1840, le duc de Chartres devient très tôt orphelin. Son père meurt, en effet, dans un accident de cabriolet en 1842 et sa mère succombe, en 1857, à une mauvaise grippe que Chartres lui a transmise. C'est donc, dans une large mesure, les grands-parents du duc de Chartres, le roi Louis-Philippe Ier et la reine Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, qui s'occupent de lui et de son frère aîné pendant leur enfance et adolescence.
À ces malheurs familiaux, il faut ajouter l'exil, qui touche les membres de la famille d'Orléans après la révolution de février 1848. De fait, les Parisiens, lassés de la politique de plus en plus conservatrice du « roi bourgeois », se soulèvent à nouveau pour renverser leur monarchie. Louis-Philippe, qui refuse de faire tirer sur les révolutionnaires, abdique donc sa couronne en faveur de son petit-fils, le comte de Paris, le 24 février. En conséquence, Hélène de Mecklembourg-Schwerin, duchesse d'Orléans et mère de Paris et de Chartres, se présente devant la Chambre des députés, accompagnée de son beau-frère, le duc de Nemours, et de ses enfants, afin de faire proclamer son fils aîné roi des Français et d'être nommée régente. Mais, l'intervention à l'Assemblée de Ledru-Rollin, de Crémieux et de Lamartine, fait échouer ce projet et la IIe République est établie. La duchesse et ses enfants quittent donc la France pour l'Allemagne tandis que Louis-Philippe et le reste de la famille royale s'installent au Royaume-Uni. Là-bas, les Orléans s'établissent au château de Claremont, propriété de Léopold Ier de Belgique, lui-même gendre de Louis-Philippe.
Envoyé à Turin peu après la mort de sa mère, en 1857, le duc de Chartres y poursuit des études militaires. Devenu officier des dragons piémontais, il s'engage dans la guerre d'unification italienne aux côté de la Maison de Savoie et de la France, à partir de 1859. Il participe notamment à la bataille de Palestro, qui lui vaut d'être décoré par le roi Victor-Emmanuel II.
En 1861, Chartres s'engage aux côtés de son frère dans un autre conflit : la Guerre de Sécession. Officier d'état-major du commandement en chef des armées fédérales, le jeune prince combat ainsi les Sudistes à Gains' Mill. Durant ce séjour aux États-Unis, les princes sont accompagnés par leur oncle, le prince de Joinville, qui réalise à l'occasion de nombreuses aquarelles.
Revenu en Europe, le duc de Chartres décide ensuite de se marier. Mais, exilé et membre d'une Maison considérée comme illégitime par une grande partie des dynasties règnantes, le prince ne peut prétendre épouser une princesse étrangère. C'est la raison pour laquelle il demande la main de sa cousine germaine, Françoise d'Orléans-Joinville, qu'il épouse le 11 juin 1863, à Kingston, toujours en Angleterre.
Se trouvant à Bruxelles avec ses oncles Joinville et Aumale en 1870, lors de la déclaration de guerre de la France à la Prusse, Robert de Chartres demande immédiatement au gouvernement de Napoléon III l'autorisation de participer au combat. Mais le ministre de la guerre s'y oppose et Chartres ne peut s'enrôler dans l'armée qu'après la chute de l'Empire. Il s'engage alors sous le pseudonyme de Robert Le Fort et est nommé chef d'escadron dans l'armée de la Loire. Une fois le conflit terminé, ses actions lui valent d'être fait chevalier de la Légion d'honneur.
En 1871, le duc de Chartres, auquel le gouvernement provisoire conserve son grade militaire, est envoyé en Algérie pour y mater une révolte indigène.
En 1881, le régime républicain, de plus en plus hostile aux membres des familles ayant régné sur la France (Orléans et Napoléon), met en disponibilité le prince de son poste de colonel du 19e chasseur à cheval. Puis, en 1886, la loi d'exil permet au gouvernement de rayer le prince des listes de l'armée.
Sources
Généalogie des rois et des princes de Jean-Charles Volkmann Edit Jean-Paul Gisserot (1998)
Les Orléans, une famille en quête d'un trône de Georges Poisson, Perrin (1999)
Ouvrages concernant le comte de Paris et sa famille
Guy Antonetti, Louis-Philippe, Paris, Librairie Arthème Fayard, 2002.
Georges Cerbelaud-Salagnac, Quatre règnes en exil ou d'Henri V à Jean III (1820-1940), Éditions France Empire, 1947.
Olivier Defrance, La Médicis des Cobourg, Clémentine d'Orléans, Racine, Bruxelles.
Hyacinthe, marquis de Flers, Le comte de Paris, Paris, Éditions Perrin et Cie, 1888.
Dominique Paoli, Fortunes et infortunes des princes d'Orléans, 1848-1918, Artena, 2006.
Isabelle, comtesse de Paris, La reine Marie-Amélie, grand-mère de l'Europe, Perrin, Paris, 1998.
Georges Poisson, Les Orléans, une famille en quête d'un trône, Perrin, Paris, 1999.
Hervé Robert, Les princes d'Orléans : une Famille en Politique au XIXe siècle, Economica, 2007.
Charles Yriarte, Les Princes d’Orléans, Plon, Paris, 1872.

Daguerreotype medaillon portrait homme assis col blanc collection comte de paris duc chartres
Robert d orleans daguerreotype
N°2683

Photographie ancienne
Ayant appartenue
a la famille d Orleans au travers de Robert d Orleans
qui fut un homme tres erudit et surtout tres habile photographe et collectionneur
Robert d'Orléans, duc de Chartres, est né à Paris le 9 novembre 1840 et est mort au château de Saint-Firmin le 5 décembre 1910.Ayant appartenue
a la famille d Orleans au travers de Robert d Orleans
qui fut un homme tres erudit et surtout tres habile photographe et collectionneur
C'est un membre de la Maison d'Orléans et un militaire français.
Second fils de Ferdinand-Philippe d'Orléans (1810-1842), duc d'Orléans et prince royal de France, et de son épouse la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin (1814-1858), le duc Robert de Chartres a pour frère Philippe d'Orléans (1838-1894), comte de Paris et prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de « Philippe VII ».
Provenance de la dispersion des collections du Comte de Paris.
Aucune notice ni indication ne permet d identifier ces personnages
Aucune notice ni indication ne permet d identifier ces personnages
A lire attentivement
L identification des lieux et des personnes representees est tres complexe
donc les descriptions ne sont que des conjectures a verifier.
Il est aussi possible que ces photographies aient ete simplement reunies a titre d amateur.
L identification des lieux et des personnes representees est tres complexe
donc les descriptions ne sont que des conjectures a verifier.
Il est aussi possible que ces photographies aient ete simplement reunies a titre d amateur.

« Famille de Chartres. Portrait d homme assis,
cravate Lavalliere blanche. »
Non identifie
L image ovale visible fait 9,4 / 7,3 cm.
L epreuve est un daguerreotype sur metal argente
Tres propre de conservation
Presente dans son emboitage ancien facon ecaille
15,3 / 13 cm d exterieur vers 1850
Sous verre encadrement ancien d origine.
Les contrastes reels sont meilleurs que ceux visibles en ligne (trop pale)
tres legere oxydation.
Les rayures sont pour une grande partie des reflets du verre

Le reflet rouge est du au flash, il n existe pas !
Format exterieur du cadre : 15,8 / 14,2 cm
Le daguerréotype est un procédé photographique mis au point par Louis Daguerre. À la différence des photographies modernes, il s'agit d'une image sans négatif, exposée directement sur une surface en argent polie comme un miroir.
Le daguerréotype n'est pas le premier procédé photographique, mais les images des procédés antérieurs avaient tendance à disparaître rapidement une fois exposées à la lumière. Le procédé photographique des daguerréotypes est ainsi l'un des premiers à enregistrer et à afficher une image de façon permanente et il est donc devenu le premier procédé photographique utilisé commercialement.
Daguerréotype du général suisse Guillaume-Henri Dufour (1850)
Le terme daguerréotype provient du nom de son inventeur, l'artiste et décorateur français Daguerre, qui découvre ce procédé en 1835. Après des années de perfectionnement, il présente sa découverte à l'Académie française des sciences le 9 janvier 1839.
Le brevet de Daguerre est acquis par le gouvernement français qui, le 19 août 1839, annonce l'invention comme étant un « don au monde ».
Le daguerréotype est un procédé uniquement positif ne permettant aucune reproduction de l'image. Il est constitué d'une plaque, généralement en cuivre, recouverte d'une couche d'argent. Cette plaque est sensibilisée à la lumière en l'exposant à des vapeurs d'iode qui, en se combinant à l'argent, produisent de l'iodure d'argent photosensible. Lorsqu'elle est exposée à la lumière, la plaque enregistre une image invisible, dite « image latente ». Le temps d'exposition est d'environ vingt à trente minutes, beaucoup moins que les méthodes précédentes qui nécessitaient plusieurs heures d'exposition.
Le développement de l'image est effectué en plaçant la plaque exposée au-dessus d'un récipient de mercure légèrement chauffé (75 °C). La vapeur du mercure se condense sur la plaque et se combine à l'iodure d'argent en formant un amalgame uniquement aux endroits où la lumière a agi proportionnellement à l'intensité de celle-ci. L'image ainsi produite est très fragile et peut être enlevée en chauffant la plaque, ce qui produit l'évaporation du mercure de l'amalgame.
L'opération suivante consiste à fixer l'image, c'est-à-dire à la rendre permanente, en plongeant la plaque dans une solution d'hyposulfite de soude, dont l'action avait été découverte plus tôt par Daguerre et Nicéphore Niepce. L'image produite par cette méthode est si fragile qu'elle ne supporte pas la plus légère manipulation, et doit être protégée contre tout contact.
La daguerréotypie se répandit rapidement, excepté en Angleterre, où Daguerre avait secrètement fait breveter son procédé avant de le vendre au gouvernement français. Au début des années 1840, l'invention fut aussitôt présentée aux artistes des États-Unis par Samuel Morse, l'inventeur du télégraphe. Rapidement, un exubérant marché de portraits vit le jour, souvent par le travail d'artistes ambulants qui se déplaçaient de ville en ville.
Le daguerréotype ne fut employé que pendant environ dix ans, car il a été rattrapé par d'autres procédés :
l'ambrotype, présenté en 1854, une image positive sur verre, avec un fond noir ;
le ferrotype, une image sur étain traité chimiquement ;
la photographie à l'albumine, une photographie sur papier produit à partir de grands négatifs de verre.
Le déclin rapide de la photographie par daguerréotype était inévitable. Le processus était complexe, nécessitait beaucoup de travail et impliquait de nombreuses étapes, ce qui rendait les daguerréotypes chers et peu accessibles au grand public. En outre, l'exposition typique était longue, exigeant de rester immobile et de tenir la pose pendant tout ce temps. Enfin, l'inconvénient principal était peut-être l'absence de négatifs qui empêchait toute reproduction de l'image.
Toutefois, à la différence des photographies sur film et sur papiers, un daguerréotype peut durer pour toujours, lorsqu'il est convenablement protégé. Aujourd'hui, les daguerréotypes sont des articles de collection très recherchés. Certains, les daguerréotypes produits par Southworth & Hawes, de Boston, et George S. Cook, de Charleston, sont considérés comme des chefs-d'œuvre de l'art de la photographie.
(Aucune restriction de circulation dans la communaute europeenne n est a prevoir.
Pour les pays hors CEE, au dela d un certain montant il faut prevoir un accord amiable, a frais partages pas exemple, et recourir a un transitaire agree aupres des douanes et des musees nationaux pour effectuer les demarches administratives requises.!
Cette photographie n a pas les caracteristiques requises pour entrer dans les criteres de patrimoine ou bien culturel interdit de sortie du territoire francais)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Robert d'Orléans, duc de Chartres, est né à Paris le 9 novembre 1840 et est mort au château de Saint-Firmin le 5 décembre 1910. C'est un membre de la Maison d'Orléans et un militaire français.
Second fils de Ferdinand-Philippe d'Orléans (1810-1842), duc d'Orléans et prince royal de France, et de son épouse la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin (1814-1858), le duc Robert de Chartres a pour frère Philippe d'Orléans (1838-1894), comte de Paris et prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de « Philippe VII ».
Le 11 juin 1863, il épouse, à Kingston, sa cousine la princesse Françoise d'Orléans (1844-1925), elle-même fille de François d'Orléans (1818-1900), prince de Joinville, et de son épouse la princesse Françoise du Brésil (1824-1898).
De cette union sont nés 5 enfants :
Marie d'Orléans (1865-1909), qui épouse, en 1885, le prince Valdemar de Danemark (1858-1939), fils du roi Christian IX de Danemark (1818-1906).
Robert d'Orléans (1866-1885).
Henri d'Orléans (1867-1901).
Marguerite d'Orléans (1869-1940), qui épouse, en 1896, Marie-Armand-Patrice de Mac-Mahon (1855-1927), duc de Magenta et fils du président de la République Patrice de Mac-Mahon (1808-1893).
Jean d'Orléans (1874-1940), « duc de Guise » et prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de « Jean III », qui épouse, en 1899, sa cousine germaine Isabelle d'Orléans (1878-1961), fille du omte de Paris.
Biographie
La duchesse d'Orléans tenant son fils, Philippe, comte de Paris.
Né en 1840, le duc de Chartres devient très tôt orphelin. Son père meurt, en effet, dans un accident de cabriolet en 1842 et sa mère succombe, en 1857, à une mauvaise grippe que Chartres lui a transmise. C'est donc, dans une large mesure, les grands-parents du duc de Chartres, le roi Louis-Philippe Ier et la reine Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, qui s'occupent de lui et de son frère aîné pendant leur enfance et adolescence.
À ces malheurs familiaux, il faut ajouter l'exil, qui touche les membres de la famille d'Orléans après la révolution de février 1848. De fait, les Parisiens, lassés de la politique de plus en plus conservatrice du « roi bourgeois », se soulèvent à nouveau pour renverser leur monarchie. Louis-Philippe, qui refuse de faire tirer sur les révolutionnaires, abdique donc sa couronne en faveur de son petit-fils, le comte de Paris, le 24 février. En conséquence, Hélène de Mecklembourg-Schwerin, duchesse d'Orléans et mère de Paris et de Chartres, se présente devant la Chambre des députés, accompagnée de son beau-frère, le duc de Nemours, et de ses enfants, afin de faire proclamer son fils aîné roi des Français et d'être nommée régente. Mais, l'intervention à l'Assemblée de Ledru-Rollin, de Crémieux et de Lamartine, fait échouer ce projet et la IIe République est établie. La duchesse et ses enfants quittent donc la France pour l'Allemagne tandis que Louis-Philippe et le reste de la famille royale s'installent au Royaume-Uni. Là-bas, les Orléans s'établissent au château de Claremont, propriété de Léopold Ier de Belgique, lui-même gendre de Louis-Philippe.
Envoyé à Turin peu après la mort de sa mère, en 1857, le duc de Chartres y poursuit des études militaires. Devenu officier des dragons piémontais, il s'engage dans la guerre d'unification italienne aux côté de la Maison de Savoie et de la France, à partir de 1859. Il participe notamment à la bataille de Palestro, qui lui vaut d'être décoré par le roi Victor-Emmanuel II.
En 1861, Chartres s'engage aux côtés de son frère dans un autre conflit : la Guerre de Sécession. Officier d'état-major du commandement en chef des armées fédérales, le jeune prince combat ainsi les Sudistes à Gains' Mill. Durant ce séjour aux États-Unis, les princes sont accompagnés par leur oncle, le prince de Joinville, qui réalise à l'occasion de nombreuses aquarelles.
Revenu en Europe, le duc de Chartres décide ensuite de se marier. Mais, exilé et membre d'une Maison considérée comme illégitime par une grande partie des dynasties règnantes, le prince ne peut prétendre épouser une princesse étrangère. C'est la raison pour laquelle il demande la main de sa cousine germaine, Françoise d'Orléans-Joinville, qu'il épouse le 11 juin 1863, à Kingston, toujours en Angleterre.
Se trouvant à Bruxelles avec ses oncles Joinville et Aumale en 1870, lors de la déclaration de guerre de la France à la Prusse, Robert de Chartres demande immédiatement au gouvernement de Napoléon III l'autorisation de participer au combat. Mais le ministre de la guerre s'y oppose et Chartres ne peut s'enrôler dans l'armée qu'après la chute de l'Empire. Il s'engage alors sous le pseudonyme de Robert Le Fort et est nommé chef d'escadron dans l'armée de la Loire. Une fois le conflit terminé, ses actions lui valent d'être fait chevalier de la Légion d'honneur.
En 1871, le duc de Chartres, auquel le gouvernement provisoire conserve son grade militaire, est envoyé en Algérie pour y mater une révolte indigène.
En 1881, le régime républicain, de plus en plus hostile aux membres des familles ayant régné sur la France (Orléans et Napoléon), met en disponibilité le prince de son poste de colonel du 19e chasseur à cheval. Puis, en 1886, la loi d'exil permet au gouvernement de rayer le prince des listes de l'armée.
Sources
Généalogie des rois et des princes de Jean-Charles Volkmann Edit Jean-Paul Gisserot (1998)
Les Orléans, une famille en quête d'un trône de Georges Poisson, Perrin (1999)
Ouvrages concernant le comte de Paris et sa famille
Guy Antonetti, Louis-Philippe, Paris, Librairie Arthème Fayard, 2002.
Georges Cerbelaud-Salagnac, Quatre règnes en exil ou d'Henri V à Jean III (1820-1940), Éditions France Empire, 1947.
Olivier Defrance, La Médicis des Cobourg, Clémentine d'Orléans, Racine, Bruxelles.
Hyacinthe, marquis de Flers, Le comte de Paris, Paris, Éditions Perrin et Cie, 1888.
Dominique Paoli, Fortunes et infortunes des princes d'Orléans, 1848-1918, Artena, 2006.
Isabelle, comtesse de Paris, La reine Marie-Amélie, grand-mère de l'Europe, Perrin, Paris, 1998.
Georges Poisson, Les Orléans, une famille en quête d'un trône, Perrin, Paris, 1999.
Hervé Robert, Les princes d'Orléans : une Famille en Politique au XIXe siècle, Economica, 2007.
Charles Yriarte, Les Princes d’Orléans, Plon, Paris, 1872.