Animalier
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Henri de toulouse lautrec
N°3041



Henri de toulouse lautrec montfa albi etude de cheval au galop edgar degas rene princeteau maurice joyant suzanne valadon
Henri de toulouse lautrec
N°3041

Henri de Toulouse Lautrec
Lautrec porte un des plus grands noms de France et sa vocation d'artiste surprend un peu sa famille.
1901 Il meurt à Malromé auprès de sa mère. Son corps est inhumé à Verdelais.
En juillet 1881 Henri échoue au baccalauréat à Paris, mais est reçu à Toulouse à la session d'octobre.
C'est alors qu'il décida de devenir artiste. Soutenu par son oncle Charles et René Princeteau,
ami de son père et peintre animalier, il finit par convaincre sa mère.
Toulouse-Lautrec donnait des cours de peinture, et il encouragea les efforts de Suzanne Valadon, qui fut probablement sa maîtresse.
D’habitude ses modèles ne sont pas de belles jeunes filles, mais des femmes qui commencent à vieillir.
Pour peindre ce genre de tableaux il s’inspirait d’Edgar Degas.
Après la mort de Toulouse-Lautrec, Maurice Joyant son ami intime, son protecteur, marchand de tableaux voulut mettre en valeur son œuvre avec l'accord de la comtesse de Toulouse-Lautrec, ils donnèrent les fonds nécessaires pour qu’un musée fût construit à Albi, ville où naquit l'artiste.
La comtesse Alphonse de Toulouse-Lautrec (1841-1930) et Maurice Joyant (1864-1930)
offrirent leur superbe collection de tableaux au musée Toulouse-Lautrec d'Albi..
Naissance de Henri,
Marie-Raymond de Toulouse-Lautrec-Montfa à Albi, en "l'Hôtel du Bosc" en 1864
Fils du comte de Toulouse-Lautrec et de la comtesse Adèle, Zoé, Marie, Marquette Tapié de Céleyran,Marie-Raymond de Toulouse-Lautrec-Montfa à Albi, en "l'Hôtel du Bosc" en 1864
Lautrec porte un des plus grands noms de France et sa vocation d'artiste surprend un peu sa famille.
1901 Il meurt à Malromé auprès de sa mère. Son corps est inhumé à Verdelais.
En juillet 1881 Henri échoue au baccalauréat à Paris, mais est reçu à Toulouse à la session d'octobre.
C'est alors qu'il décida de devenir artiste. Soutenu par son oncle Charles et René Princeteau,
ami de son père et peintre animalier, il finit par convaincre sa mère.
Toulouse-Lautrec donnait des cours de peinture, et il encouragea les efforts de Suzanne Valadon, qui fut probablement sa maîtresse.
D’habitude ses modèles ne sont pas de belles jeunes filles, mais des femmes qui commencent à vieillir.
Pour peindre ce genre de tableaux il s’inspirait d’Edgar Degas.
Après la mort de Toulouse-Lautrec, Maurice Joyant son ami intime, son protecteur, marchand de tableaux voulut mettre en valeur son œuvre avec l'accord de la comtesse de Toulouse-Lautrec, ils donnèrent les fonds nécessaires pour qu’un musée fût construit à Albi, ville où naquit l'artiste.
offrirent leur superbe collection de tableaux au musée Toulouse-Lautrec d'Albi..
Delicat dessin representant:

« Esquisse d un chal au galop . »
Dessin a la pierre noire sur papier uni creme
Extrait d un carnet datable vers 1882
Format du motif visible 16,3 / 14,3 cm
Encadrement sous verre des annees 1980
avec une baguette en acajou plat vernie
de format exterieur 36 / 34 cm
Etat general propre.




Dessin a la pierre noire sur papier uni creme
Extrait d un carnet datable vers 1882
Format du motif visible 16,3 / 14,3 cm
Encadrement sous verre des annees 1980
avec une baguette en acajou plat vernie
de format exterieur 36 / 34 cm
Etat general propre.




Toulouse Lautrec
Naissance de Henri, Marie-Raymond de Toulouse-Lautrec-Montfa à Albi, en "l'Hôtel du Bosc" en 1864
Fils du comte de Toulouse-Lautrec et de la comtesse Adèle, Zoé, Marie, Marquette Tapié de Céleyran,
Lautrec porte un des plus grands noms de France et sa vocation d'artiste surprend un peu sa famille.
1901 Il meurt à Malromé auprès de sa mère. Son corps est inhumé à Verdelais.
Compilations biographiques sommaires:
1864 Naissance de Henri, Marie-Raymond de Toulouse-Lautrec-Montfa à Albi, en "l'Hôtel du Bosc". Fils du comte de Toulouse-Lautrec et de la comtesse Adèle, Zoé, Marie, Marquette Tapié de Céleyran, Lautrec porte un des plus grands noms de France et sa vocation d'artiste surprend un peu sa famille.
1879 Après une première fracture à une jambe, Lautrec se brise l'autre jambe à cause de fractures spontanées qui empêchent ses membres inférieurs de se développer. Il en reste infirme.
1881 Il arrête ses études et s'oriente vers l'atelier du peintre académique Bonnat sur les conseils de son premier professeur, Princeteau. Il commence à s'intéresser à l'art japonais et quitte l'atelier Bonnat pour celui de Cormon l'année suivante.
1884 ll s'affranchit de plus en plus de l'académisme et s'installe à Montmartre au coeur de la vie nocturne.
1885 Aristide Bruant ouvre le cabaret Le Mirliton. Lautrec fréquente les cabarets de Montmartre.
1891 Henri de Toulouse-Lautrec expose chez Le Barc de Boutteville, avec Anquetin, Emile Bernard, Pierre Bonnard et Maurice Denis. II signe sa première affiche qui le rend célèbre: Moulin-Rouge (La Goulue).
1892 Lautrec réalise une affiche pour son amie Jane Avril, danseuse dans le quadrille du french cancan ; il l'a aussi représentée dans le Divan Japonais, dans Jane Avril au Jardin de Paris, 1893, et dans une derniere affiche Jane Avril en 1899. Lautrec fait la première affiche de la série des Bruant, Aristide Bruant aux Ambassadeurs.
1893 Il entre dans le milieu de la Revue Blanche et devient familier des frères Natanson, de Tristan Bernard et Romain Coolus. Il fréquente assidûment des maisons closes et se passionne pour le théâtre.
1895 La Goulue lui demande un décor pour sa baraque foraine, voyage avec son ami Joyant à Londres où il rencontre Oscar Wilde et Whistler.
1896 Il emménage au 30, rue Fontaine et voyage en bateau avec son ami Joyant jusqu'à Lisbonne (La passagère du 54). Il se passionne pour le cyclisme et suit Tristan Bernard dans les vélodromes.
1897 Nouvel atelier 15, rue Frochot.
Publication de l'album Elles, fruit de son travail dans les maisons closes, dont le frontispice est utilisé en affiche.
1898 Exposition à la Galerie Goupil à Londres. Lautrec publie son deuxième album consacré à Yvette Guilbert.
1899 Lautrec est interné pendant trois mois dans une maison de santé.
1901 Il meurt à Malromé auprès de sa mère. Son corps est inhumé à Verdelais..
Fils du comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa (1838-1913) et d'Adèle Tapié de Celeyran (1841-1930), il grandit entre Albi, le château du Bosc (demeure de ses grands-parents) et le château de Celeyran.
Henri de Toulouse-Lautrec est né dans l'une des plus vieilles familles de France, descendant en effet en droite ligne des comtes de Toulouse, qui furent jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du royaume. Cependant, cette branche cadette, malgré son nom illustre, ne vit que comme une famille aisée de l'aristocratie de province.
Au XIXe siècle, les mariages dans la noblesse se faisaient couramment entre cousins afin d'éviter la division des patrimoines et l'amoindrissement de la fortune. Ce fut le cas des parents d'Henri, Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa et Adèle Tapié de Celeyran, qui étaient cousins au premier degré. Ils eurent deux garçons dont Henri était l'aîné ; quatre ans plus tard naquit son frère Richard-Constantin, qui mourut un an après.
L'incompatibilité d'humeur entre les deux époux entraîna leur séparation et Henri resta sous la garde de sa mère.
Henri de Toulouse-Lautrec eut une enfance heureuse jusqu'au moment où, par suite de la consanguinité de ses parents, débuta en 1874 une maladie qui affectait le développement des os, la pycnodysostose. Ses os étaient fragiles et entre mai 1878 et août 1879, il souffrit d'une fracture au fémur à chaque jambe, qui l'empêcha de grandir au-delà d'une taille de 1,52 m. On essaya de le guérir au moyen de décharges électriques et en lui plaçant à chaque pied une grande quantité de plomb.
Son tronc était d'une taille normale, mais ses jambes étaient trop courtes. Il avait des lèvres et un nez épais. Il avait un cheveu sur la langue, ce qui le faisait zézayer en parlant. Il en jouait, faisait le provocateur dans les salons. Il se fit photographier nu sur la plage de Trouville-sur-Mer, en enfant de chœur barbu, ou avec le boa de Jane Avril (dit « Mélinite »), tout en étant très conscient du malaise que son exhibitionnisme suscitait.
En juillet 1881 Henri échoue au baccalauréat à Paris, mais est reçu à Toulouse à la session d'octobre. C'est alors qu'il décida de devenir artiste. Soutenu par son oncle Charles et René Princeteau, ami de son père et peintre animalier, il finit par convaincre sa mère. De retour à Paris, il rend visite à René Princeteau, dans son atelier au 233, de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.
Incapable de participer aux activités qu’un corps normal aurait permises, Toulouse-Lautrec vécut pour son art. Il devint un peintre du post-impressionnisme, un illustrateur de l’Art nouveau et un remarquable lithographe ; il a croqué le mode de vie de la Bohème parisienne à la fin du XIXe siècle. Au milieu des années 1890, il a contribué par des illustrations à l'hebdomadaire humoristique Le Rire.
On le considérait comme « l’âme de Montmartre », le quartier parisien où il habitait. Ses peintures dépeignent la vie au Moulin Rouge et dans d’autres cabarets et théâtres montmartrois ou parisiens, il peint Aristide Bruant ainsi que dans les maisons closes qu’il fréquentait et où peut-être il contracta la syphilis. Il avait notamment une chambre à demeure à La Fleur blanche. Trois des femmes bien connues qu’il a représentées étaient Jane Avril, la chanteuse Yvette Guilbert, et Louise Weber, plus connue comme La Goulue, danseuse excentrique qui créa le « cancan » et enfant de Clichy dans les Hauts-de-Seine où elle travailla comme blanchisseuse avec sa mère.
Toulouse-Lautrec donnait des cours de peinture, et il encouragea les efforts de Suzanne Valadon, un de ses modèles qui fut probablement sa maîtresse.
Alcoolique pendant la plus grande partie de sa vie d’adulte (il avait coutume de mélanger à son absinthe quotidienne du cognac au mépris des convenances de l'époque), il entra dans un sanatorium peu avant sa mort à Malromé, la propriété de sa mère, à la suite de complications dues à l’alcoolisme et à la syphilis, à près de 37 ans. Il est enterré à Verdelais (Gironde) à quelques kilomètres de Malromé.
Ses derniers mots furent adressés à son père qui était présent au moment de sa mort, faisant allusion aux goûts de cet aristocrate fantasque et passionné de chasse : « Je savais que vous ne manqueriez pas l'hallali ». Les relations que Lautrec entretenait avec son père ont été sujettes à de nombreuses divagations non fondées. Le peintre n'a jamais été un artiste maudit par sa famille, bien au contraire. Voici la lettre que le comte Alphonse, père de Lautrec, écrit à Gabrielle de Toulouse-Lautrec, sa mère et donc grand-mère du peintre, le soir de la mort de son fils : « Malromé, 9 septembre 1901 : Ah chère Maman, que de tristesses. Dieu n'a pas béni notre union. Que sa volonté soit faite, mais c'est bien dur de voir renverser l'ordre de la nature. J'ai hâte de vous rejoindre après le triste spectacle de l'agonie longue de mon pauvre enfant si inoffensif, n'ayant jamais eu pour son père un mot enfiellé. Plaignez-nous. Alphonse. »
Après la mort de Toulouse-Lautrec, Maurice Joyant son ami intime, son protecteur, marchand de tableaux voulut mettre en valeur son œuvre avec l'accord de la comtesse de Toulouse-Lautrec, ils donnèrent les fonds nécessaires pour qu’un musée fût construit à Albi, ville où naquit l'artiste. La comtesse Alphonse de Toulouse-Lautrec (1841-1930) et Maurice Joyant (1864-1930) offrirent leur superbe collection de tableaux au musée Toulouse-Lautrec d'Albi.
On dit que Toulouse-Lautrec est un artiste génial dont les remarquables capacités d’observation se sont accompagnées d’une sympathie profonde envers l’humanité. Il n’a jamais laissé voir quelque regret que ce fût en raison de sa difformité. Il vécut sa vie pleinement, se fit de nombreux amis et fut toujours accepté malgré sa taille étriquée.
Malgré une vie courte et marquée par la maladie, l’œuvre du peintre fut très vaste : le catalogue raisonné de ses œuvres publié en 1971 énumère 737 peintures, 275 aquarelles, 369 lithographies (y compris les affiches) et environ 5 000 dessins.
Dans sa jeunesse les chevaux constituaient pour lui un sujet habituel. Depuis l’enfance il aimait l’équitation et devoir y renoncer à cause de sa maladie fut pour lui quelque chose de très douloureux, et c’est pourquoi il décida de continuer à faire vivre dans ses œuvres sa passion pour les chevaux.
Au début de sa carrière il peignit quelques nus masculins comme exercices, mais ses meilleurs nus représentent des femmes. En général il préférait partir d’ébauches, mais beaucoup de ses nus doivent avoir été faits d’après nature. D’habitude ses modèles ne sont pas de belles jeunes filles, mais des femmes qui commencent à vieillir. Pour peindre ce genre de tableaux il s’inspirait d’Edgar Degas.
Il ne cessait de dessiner : quelques dessins sont des œuvres en eux-mêmes, mais beaucoup sont des ébauches pour des peintures ou des lithographies. Quelquefois ses dessins ressemblaient à des caricatures qui, en quelques traits, rendaient un geste ou une expression ; pour les réaliser il employait divers moyens (crayon, encre, pastel et fusain).
N’ayant pas besoin d’exécuter des œuvres sur commande, Lautrec choisissait des sujets qu'il connaissait bien ou des visages qui l’intéressaient et, comme il fréquentait des gens de toute sorte, ses tableaux couvrent une vaste gamme de classes sociales : nobles et artistes, écrivains et sportifs, médecins, infirmières et figures pittoresques de Montmartre. Beaucoup de ses tableaux montrent des prostituées parce qu’il les considérait comme des modèles idéaux pour la spontanéité avec laquelle elles savaient se mouvoir, qu’elles fussent nues ou à moitié habillées. Il peignait leur vie avec curiosité, mais sans moralisme ni sentimentalisme et, surtout, sans chercher à leur attribuer le moindre caractère fascinant..
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Naissance de Henri, Marie-Raymond de Toulouse-Lautrec-Montfa à Albi, en "l'Hôtel du Bosc" en 1864
Fils du comte de Toulouse-Lautrec et de la comtesse Adèle, Zoé, Marie, Marquette Tapié de Céleyran,
Lautrec porte un des plus grands noms de France et sa vocation d'artiste surprend un peu sa famille.
1901 Il meurt à Malromé auprès de sa mère. Son corps est inhumé à Verdelais.
Compilations biographiques sommaires:
1864 Naissance de Henri, Marie-Raymond de Toulouse-Lautrec-Montfa à Albi, en "l'Hôtel du Bosc". Fils du comte de Toulouse-Lautrec et de la comtesse Adèle, Zoé, Marie, Marquette Tapié de Céleyran, Lautrec porte un des plus grands noms de France et sa vocation d'artiste surprend un peu sa famille.
1879 Après une première fracture à une jambe, Lautrec se brise l'autre jambe à cause de fractures spontanées qui empêchent ses membres inférieurs de se développer. Il en reste infirme.
1881 Il arrête ses études et s'oriente vers l'atelier du peintre académique Bonnat sur les conseils de son premier professeur, Princeteau. Il commence à s'intéresser à l'art japonais et quitte l'atelier Bonnat pour celui de Cormon l'année suivante.
1884 ll s'affranchit de plus en plus de l'académisme et s'installe à Montmartre au coeur de la vie nocturne.
1885 Aristide Bruant ouvre le cabaret Le Mirliton. Lautrec fréquente les cabarets de Montmartre.
1891 Henri de Toulouse-Lautrec expose chez Le Barc de Boutteville, avec Anquetin, Emile Bernard, Pierre Bonnard et Maurice Denis. II signe sa première affiche qui le rend célèbre: Moulin-Rouge (La Goulue).
1892 Lautrec réalise une affiche pour son amie Jane Avril, danseuse dans le quadrille du french cancan ; il l'a aussi représentée dans le Divan Japonais, dans Jane Avril au Jardin de Paris, 1893, et dans une derniere affiche Jane Avril en 1899. Lautrec fait la première affiche de la série des Bruant, Aristide Bruant aux Ambassadeurs.
1893 Il entre dans le milieu de la Revue Blanche et devient familier des frères Natanson, de Tristan Bernard et Romain Coolus. Il fréquente assidûment des maisons closes et se passionne pour le théâtre.
1895 La Goulue lui demande un décor pour sa baraque foraine, voyage avec son ami Joyant à Londres où il rencontre Oscar Wilde et Whistler.
1896 Il emménage au 30, rue Fontaine et voyage en bateau avec son ami Joyant jusqu'à Lisbonne (La passagère du 54). Il se passionne pour le cyclisme et suit Tristan Bernard dans les vélodromes.
1897 Nouvel atelier 15, rue Frochot.
Publication de l'album Elles, fruit de son travail dans les maisons closes, dont le frontispice est utilisé en affiche.
1898 Exposition à la Galerie Goupil à Londres. Lautrec publie son deuxième album consacré à Yvette Guilbert.
1899 Lautrec est interné pendant trois mois dans une maison de santé.
1901 Il meurt à Malromé auprès de sa mère. Son corps est inhumé à Verdelais..
Fils du comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa (1838-1913) et d'Adèle Tapié de Celeyran (1841-1930), il grandit entre Albi, le château du Bosc (demeure de ses grands-parents) et le château de Celeyran.
Henri de Toulouse-Lautrec est né dans l'une des plus vieilles familles de France, descendant en effet en droite ligne des comtes de Toulouse, qui furent jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du royaume. Cependant, cette branche cadette, malgré son nom illustre, ne vit que comme une famille aisée de l'aristocratie de province.
Au XIXe siècle, les mariages dans la noblesse se faisaient couramment entre cousins afin d'éviter la division des patrimoines et l'amoindrissement de la fortune. Ce fut le cas des parents d'Henri, Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa et Adèle Tapié de Celeyran, qui étaient cousins au premier degré. Ils eurent deux garçons dont Henri était l'aîné ; quatre ans plus tard naquit son frère Richard-Constantin, qui mourut un an après.
L'incompatibilité d'humeur entre les deux époux entraîna leur séparation et Henri resta sous la garde de sa mère.
Henri de Toulouse-Lautrec eut une enfance heureuse jusqu'au moment où, par suite de la consanguinité de ses parents, débuta en 1874 une maladie qui affectait le développement des os, la pycnodysostose. Ses os étaient fragiles et entre mai 1878 et août 1879, il souffrit d'une fracture au fémur à chaque jambe, qui l'empêcha de grandir au-delà d'une taille de 1,52 m. On essaya de le guérir au moyen de décharges électriques et en lui plaçant à chaque pied une grande quantité de plomb.
Son tronc était d'une taille normale, mais ses jambes étaient trop courtes. Il avait des lèvres et un nez épais. Il avait un cheveu sur la langue, ce qui le faisait zézayer en parlant. Il en jouait, faisait le provocateur dans les salons. Il se fit photographier nu sur la plage de Trouville-sur-Mer, en enfant de chœur barbu, ou avec le boa de Jane Avril (dit « Mélinite »), tout en étant très conscient du malaise que son exhibitionnisme suscitait.
En juillet 1881 Henri échoue au baccalauréat à Paris, mais est reçu à Toulouse à la session d'octobre. C'est alors qu'il décida de devenir artiste. Soutenu par son oncle Charles et René Princeteau, ami de son père et peintre animalier, il finit par convaincre sa mère. De retour à Paris, il rend visite à René Princeteau, dans son atelier au 233, de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.
Incapable de participer aux activités qu’un corps normal aurait permises, Toulouse-Lautrec vécut pour son art. Il devint un peintre du post-impressionnisme, un illustrateur de l’Art nouveau et un remarquable lithographe ; il a croqué le mode de vie de la Bohème parisienne à la fin du XIXe siècle. Au milieu des années 1890, il a contribué par des illustrations à l'hebdomadaire humoristique Le Rire.
On le considérait comme « l’âme de Montmartre », le quartier parisien où il habitait. Ses peintures dépeignent la vie au Moulin Rouge et dans d’autres cabarets et théâtres montmartrois ou parisiens, il peint Aristide Bruant ainsi que dans les maisons closes qu’il fréquentait et où peut-être il contracta la syphilis. Il avait notamment une chambre à demeure à La Fleur blanche. Trois des femmes bien connues qu’il a représentées étaient Jane Avril, la chanteuse Yvette Guilbert, et Louise Weber, plus connue comme La Goulue, danseuse excentrique qui créa le « cancan » et enfant de Clichy dans les Hauts-de-Seine où elle travailla comme blanchisseuse avec sa mère.
Toulouse-Lautrec donnait des cours de peinture, et il encouragea les efforts de Suzanne Valadon, un de ses modèles qui fut probablement sa maîtresse.
Alcoolique pendant la plus grande partie de sa vie d’adulte (il avait coutume de mélanger à son absinthe quotidienne du cognac au mépris des convenances de l'époque), il entra dans un sanatorium peu avant sa mort à Malromé, la propriété de sa mère, à la suite de complications dues à l’alcoolisme et à la syphilis, à près de 37 ans. Il est enterré à Verdelais (Gironde) à quelques kilomètres de Malromé.
Ses derniers mots furent adressés à son père qui était présent au moment de sa mort, faisant allusion aux goûts de cet aristocrate fantasque et passionné de chasse : « Je savais que vous ne manqueriez pas l'hallali ». Les relations que Lautrec entretenait avec son père ont été sujettes à de nombreuses divagations non fondées. Le peintre n'a jamais été un artiste maudit par sa famille, bien au contraire. Voici la lettre que le comte Alphonse, père de Lautrec, écrit à Gabrielle de Toulouse-Lautrec, sa mère et donc grand-mère du peintre, le soir de la mort de son fils : « Malromé, 9 septembre 1901 : Ah chère Maman, que de tristesses. Dieu n'a pas béni notre union. Que sa volonté soit faite, mais c'est bien dur de voir renverser l'ordre de la nature. J'ai hâte de vous rejoindre après le triste spectacle de l'agonie longue de mon pauvre enfant si inoffensif, n'ayant jamais eu pour son père un mot enfiellé. Plaignez-nous. Alphonse. »
Après la mort de Toulouse-Lautrec, Maurice Joyant son ami intime, son protecteur, marchand de tableaux voulut mettre en valeur son œuvre avec l'accord de la comtesse de Toulouse-Lautrec, ils donnèrent les fonds nécessaires pour qu’un musée fût construit à Albi, ville où naquit l'artiste. La comtesse Alphonse de Toulouse-Lautrec (1841-1930) et Maurice Joyant (1864-1930) offrirent leur superbe collection de tableaux au musée Toulouse-Lautrec d'Albi.
On dit que Toulouse-Lautrec est un artiste génial dont les remarquables capacités d’observation se sont accompagnées d’une sympathie profonde envers l’humanité. Il n’a jamais laissé voir quelque regret que ce fût en raison de sa difformité. Il vécut sa vie pleinement, se fit de nombreux amis et fut toujours accepté malgré sa taille étriquée.
Malgré une vie courte et marquée par la maladie, l’œuvre du peintre fut très vaste : le catalogue raisonné de ses œuvres publié en 1971 énumère 737 peintures, 275 aquarelles, 369 lithographies (y compris les affiches) et environ 5 000 dessins.
Dans sa jeunesse les chevaux constituaient pour lui un sujet habituel. Depuis l’enfance il aimait l’équitation et devoir y renoncer à cause de sa maladie fut pour lui quelque chose de très douloureux, et c’est pourquoi il décida de continuer à faire vivre dans ses œuvres sa passion pour les chevaux.
Au début de sa carrière il peignit quelques nus masculins comme exercices, mais ses meilleurs nus représentent des femmes. En général il préférait partir d’ébauches, mais beaucoup de ses nus doivent avoir été faits d’après nature. D’habitude ses modèles ne sont pas de belles jeunes filles, mais des femmes qui commencent à vieillir. Pour peindre ce genre de tableaux il s’inspirait d’Edgar Degas.
Il ne cessait de dessiner : quelques dessins sont des œuvres en eux-mêmes, mais beaucoup sont des ébauches pour des peintures ou des lithographies. Quelquefois ses dessins ressemblaient à des caricatures qui, en quelques traits, rendaient un geste ou une expression ; pour les réaliser il employait divers moyens (crayon, encre, pastel et fusain).
N’ayant pas besoin d’exécuter des œuvres sur commande, Lautrec choisissait des sujets qu'il connaissait bien ou des visages qui l’intéressaient et, comme il fréquentait des gens de toute sorte, ses tableaux couvrent une vaste gamme de classes sociales : nobles et artistes, écrivains et sportifs, médecins, infirmières et figures pittoresques de Montmartre. Beaucoup de ses tableaux montrent des prostituées parce qu’il les considérait comme des modèles idéaux pour la spontanéité avec laquelle elles savaient se mouvoir, qu’elles fussent nues ou à moitié habillées. Il peignait leur vie avec curiosité, mais sans moralisme ni sentimentalisme et, surtout, sans chercher à leur attribuer le moindre caractère fascinant..
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